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Publiée le par Samuel CHEVAL
Il y a eu du show, des gros coups d'adrénaline, de la casse comme souvent, des plaies aussi. Et même un vélo qui a volé par-dessus les balustrades à hauteur de la ligne d'arrivée. Celui de l'Australien Glaëtzer qui a fait une glissade sur le ventre d'au moins trente mètres. Des gueules cassées comme Maximilian Lévy qui a quitté l'arène l'épaule en marmelade. Le keirin est un sport de hasard, une loterie, le tiercé des Japonais, mais François Pervis a rendu ces facteurs inexistants lors de ses trois apparitions en piste. Des qualifications, en passant par le deuxième tour de la compétition, et ce jusqu'en finale, le Mayennais n'aura connu qu'une seule place: la première !
Être fort mais pas trop le montrer, avoir l'intelligence d'en garder suffisamment... Sa finale a été magistrale, une course d'école avec un tirage au sort que l'a placé juste derrière le régulateur, puis une prise de pouvoir à deux tours de la fin pour contrôler du bout des pédales, sans abattre de suite ses cartes maîtresses. Être fort mais pas trop le montrer, avoir l'intelligence d'en garder suffisamment pour pouvoir produire son effort lors des deux cents derniers mètres...pour aller gagner. Grand, beau comme l'est l'hiver du recordman du monde du kilomètre et du 200 mètres lancé, tout simplement.
Texte de l'équipe.
