Plages vendéennes. L'EC Mayenne, de retour en DN2 avec ses huit coureurs de 1re catégorie, lance sa saison, à partir d'aujourd'hui.
Entretien
Ludovic Tridon,
directeur sportif de l'EC Mayenne.
Remonter un club de DN2, ça n'a pas dû être facile ?
Avec le départ de nos coureurs, il y a un an, j'avais pris une claque. Je me suis remis en question, la saison dernière, et j'ai lancé le travail de recrutement dès le 14 juillet. J'ai alors tanné quelques gars et le premier à dire oui a été Samuel Ardouin, qui a quitté La Gacilly. Son accord a fait boule de neige. Ardouin est classé 262e au classement de la Fédération, ce n'est pas rien. Il a fallu payer en moyenne 800€ pour la mutation de chacun de nos nouveaux coureurs.
Comment a vécu cette nouvelle équipe, cet hiver ?
Nous avons effectué un stage, les 30 et 31 janvier, qui s'est super bien passé. L'ambiance est excellente, et c'est une première victoire. Quelques-uns de mes coureurs participent aux Plages vendéennes, à partir d'aujourd'hui, mais la saison démarre réellement le 28 février, avec les courses de Saint-Hilaire-du-Harcouët et la Vallée de la Loire.
Quels seront vos principaux objectifs, en 2010 ?
Prendre part à la finale du championnat de France de DN2 à Marmande, le même week-end que la Ronde Mayennaise (le 19 septembre)... Pas de chance, alors que, l'an passé, l'épreuve mayennaise servait justement de cadre à la finale DN2. Sinon, on courra prioritairement en Mayenne. J'ai vu que le Tour du Pays de Craon allait réapparaître, tant mieux.
Un nouveau club à Laval (Laval Cyclisme 53), une DN2 à Mayenne, ce sont plutôt de bonnes nouvelles pour le cyclisme dans le département...
J'ai vu que Laval voulait monter une DN2 pour 2011. Une bonne chose, mais je leur souhaite bien du courage. Après un an d'interruption, cela a déjà été dur à Mayenne. Alors repartir de zéro, comme ça... Il faut des gens de bonne volonté. La réalité, aujourd'hui, c'est qu'il n'y a plus de coureur de première catégorie en Mayenne ailleurs que dans notre club... Il y a un an, tout le monde nous croyait mort. Je sais que nous sommes attendus au tournant.
Recueilli par A. B.
Ouest-France